- Projet
- Achevé
Jeu et environnement : des jeux pour imaginer le futur
Chloé Germaine et Paul Wake Chloé Germaine : Maîtresse de conférence en sciences du jeu et Paul Wake : Professeur
Chloé Germaine est maîtresse de conférences au département d’Anglais de la Manchester Metropolitan University, spécialiste de l’étude des jeux analogiques. Elle est également membre du Manchester Centre for Youth Studies, un groupe de recherche interdisciplinaire spécialisé dans la recherche participative avec les jeunes et co-directrice du Manchester Games Center.
Paul Wake est professeur au département d’Anglais de la Manchester Metropolitan University et aussi spécialiste de l’étude des jeux analogiques. Il est fondateur et co-directeur du Manchester Game Center.
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Date de démarrage du projet :
04/10/2021 -
Statut :
Achevé -
Organisme de recherche :
Manchester Metropolitan University -
Équipe :
Dr. Benjamin Bowman (Manchester Metropolitan University)
Le projet de recherche proposé par les Dr. Chloé Germaine et Paul Wake a été sélectionné en 2021 afin d’étudier comment les jeux de société peuvent aider les jeunes à comprendre et s’exprimer sur les enjeux de la crise climatique. Cette recherche a aidé au financement et lancement d’un projet Horizon Europe de plus grande envergure : STRATEGIES, sur la transition sur la transition écologique des industries du jeu en Europe.
Présentation du projet
Les jeunes sont porteur·ses de réponses face à la crise climatique et attirent l’attention sur les changements nécessaires pour une transition écologique partout dans le monde. En parallèle, les créateur·ices de jeux de société utilisent leurs jeux pour transmettre des connaissances sur le changement climatique et engager des discussions sur la responsabilité sociale dans ce domaine. Ce projet vise donc à étudier comment les jeux de société peuvent aider les jeunes à comprendre la crise climatique. Il s’agit d’évaluer les jeux comme outil d’exploration et de partage d’idées sur la crise, et de définir comment les jeux peuvent mobiliser l’action individuelle ou collective des jeunes. Cette recherche soutient que les jeux de société peuvent aider les jeunes dans leur action sur la crise, mais aussi que l’expertise des jeunes peut contribuer à une meilleure utilisation et conception des jeux comme vecteur de changement social.
Méthodologie
Deux méthodes participatives croisées sont utilisées :
- La méthode YPAR (Youth-Led Participatory Action Research) ou Recherche Action Participative Menée par les Jeunes qui offre une approche démocratisée et responsabilisante de la recherche et permet aux jeunes de participer activement au changement social.
- La méthode de “hacking” qui permet d’étudier les jeux de société en modifiant leurs règles, mécanismes, histoires et explorant ainsi toutes leurs potentialités.
Résultats
La méthode de « hacking » des jeux de société encourage les jeunes à réfléchir au futur climatique, à exprimer leurs inquiétudes, et à explorer leur sentiment d’impuissance. Les mécaniques de jeu sur le thème de l’environnement simulent souvent des comportements destructeurs et d’acquisition, ce qui peut mener à un style de jeu “sombre” mais créer une réflexion sur les causes et les conséquences du changement climatique.
Pour en savoir plus sur ce projet, cliquez ici.